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10 raisons d’améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI)

Bien qu’elle soit invisible, la qualité de l’air intérieur n’est pas toujours aussi propre que nous aimerions le penser. L’air piégé et stagnant de nos maisons recèle de nombreux polluants qui combinés à une mauvaise aération, sont susceptibles de venir irriter notre système respiratoire. Veiller sur la qualité de l’air intérieur est primordial si vous souhaitez protéger vos enfants et vos proches, c’est pourquoi, nous vous donnons 10 raisons d’améliorer la qualité de l’air intérieur.

10 raisons d’améliorer la qualité de l’air intérieur (QAI)

1. Nos logements sont 5 à 10 fois plus pollués que l’air extérieur

De nombreuses études l’ont démontré. La pollution de l’air intérieur est bien plus importante que les niveaux de pollution extérieure. Les causes de cette pollution sont nombreuses. Parmi elles, on retrouve l’utilisation de parfums et de sprays désodorisants. Une ventilation défectueuse peut aussi aggraver la situation. La fumée de cigarette et les composés organiques volatiles (COV) figurent également parmi les principaux facteurs. Nous passons plus de 80 % de notre temps dans des espaces clos. Il devient donc urgent d’agir pour améliorer la qualité de l’air intérieur. Respirer un air sain chez soi est essentiel pour notre santé.

2. Nous inhalons et expirons en moyenne 22 000 fois par jour

C’est parce que notre corps a besoin d’un apport constant en oxygène que nous devons porter attention à la qualité de l’air intérieur. Nos médias nous sensibilisent régulièrement sur la qualité de l’air extérieur. Pourtant, les risques liés à l’air intérieur sont rarement évoqués. Les gestes pour respirer un air sain chez soi restent simples. Aérez votre logement 10 minutes matin et soir. Évitez d’utiliser des produits en spray. Dans les environnements les plus pollués, il est possible d’améliorer la qualité de l’air intérieur avec des solutions simples. Installer un déshumidificateur d’air ou un purificateur d’air suffit souvent pour retrouver un air de qualité.

3. Vos meubles polluent l’air ambiant

La majorité des meubles que nous achetons contiennent des produits chimiques utilisés pour retarder l’apparition de flammes. Le problème est que ces retardateurs ont la fâcheuse tendance à relâcher des COV dans l’air que nous inhalons. Ces émanations de composés organiques volatils s’expliquent notamment par une dégradation des matières utilisés dans la conception des meubles. Ce n’est donc pas sans raison que l’on conseille d’aérer les meubles plusieurs jours avant de les monter.

4. Les désodorisants : du poison en bombe

Les désodorisants, censés masquer les mauvaises odeurs, sont en réalité dangereux pour l’air que nous respirons. Ils contiennent des phtalates, des produits chimiques nocifs. Ces substances perturbent la fonction hormonale, notamment chez les bébés et les enfants.Ces composés chimiques affectent le développement reproductif. Ils aggravent aussi les affections respiratoires comme l’asthme. Les terpènes, également présents dans les désodorisants, posent un autre problème. En interagissant avec l’ozone, ils forment du formaldéhyde et de l’acétone. Ces substances, à des concentrations élevées, réduisent nos capacités respiratoires. Éviter ces produits est une façon simple d’améliorer la qualité de l’air intérieur.

5. Les bougies : cette tendance qui casse l’ambiance

Vous n’y aviez peut-être pas prêté attention, mais vos bougies parfumées faites à base de paraffine contiennent des substances cancérigènes tel que le benzène et le toluène. On note aussi la présence d’hydrocarbures appelés alcanes et alcènes que l’on retrouve dans la fumée rejetée par les pots d’échappement de nos voitures. Si vous achetez des bougies, privilégiez des variétés faites à base de soja ou de cire d’abeille et parfumées avec des huiles essentielles pures.

6. Les imprimantes à jet d’encre nuisent à la fertilité

L’encre contenue dans nos imprimantes domestiques contient des glymes. Ces produits chimiques industriels sont connus pour être associés à des troubles du développement et de la reproduction. Une exposition répétée et prolongée à ces composés n’est pas conseillée, c’est pourquoi nous vous invitons à privilégier le zéro papier au travail comme chez vous.

7. L’air dans nos écoles est l’une des pires qui soit

Nos écoles accueillent jusqu’à quatre fois plus d’étudiants qu’un immeuble de bureaux ordinaire (pour la même superficie). Ce qui est inquiétant, c’est que nos enfants respirent plus d’air qu’un adulte en comparaison à leur masse corporelle. Récemment, le gouvernement Français a prôné la mise en place de capteurs de CO2 dans nos écoles afin de lutter contre la Covid-19. Cette mesure s’est avérée bénéfique car nos chérubins respirent désormais un air de qualité à l’école.

8. La pollution exacerbe l’asthme

5,8 % des Français souffrent d’asthme. Ce chiffre augmente chaque année. Aujourd’hui, près de 4 millions de personnes en France sont asthmatiques. Parmi ces malades, environ 6 % présentent une forme sévère de la maladie. Les conséquences peuvent être dramatiques. Selon l’INSERM, plus de 900 personnes meurent chaque année de l’asthme en France. La pollution de l’air intérieur joue un rôle aggravant pour les asthmatiques. Elle favorise les crises et complique leur gestion. Il devient donc essentiel d’améliorer la qualité de l’air intérieur pour limiter ces risques.

9. Les personnes âgées sont les plus touchées

Les personnes âgées sont les plus vulnérables à la pollution de l’air intérieur. Elles passent la majorité de leur temps dans des espaces clos. Cela inclut leur domicile ou des centres de soins spécialisés. Cette exposition prolongée les rend particulièrement sensibles aux polluants. Une étude portugaise a révélé un fait préoccupant. Les patients âgés dans les centres de soins sont exposés à de fortes concentrations de champignons. Ces champignons impactent gravement leur santé respiratoire. Ils aggravent les affections déjà présentes et en favorisent de nouvelles. Pour protéger leur bien-être, il est crucial d’améliorer la qualité de l’air intérieur dans ces lieux.

10. La pollution de l’air intérieur n’affecte pas seulement nos capacités respiratoires

Les polluants domestiques sont nombreux. Parmi eux, on trouve les spores de moisissures, le pollen et le radon. Les squames d’animaux, le formaldéhyde et les particules de poussière s’ajoutent à cette liste. La plupart de ces polluants sont des particules fines ou ultrafines. Elles traversent facilement les parois respiratoires une fois inhalées. Certaines atteignent même la circulation sanguine. Les plus petites peuvent franchir la barrière hémato-encéphalique. Les symptômes sont variés : maux de tête, sécheresse des yeux, congestion nasale ou fatigue. Dans les cas graves, ils évoluent vers des maladies sérieuses. L’asthme, les infections pulmonaires et le cancer du poumon sont liés à ces expositions. Pour prévenir ces risques, il est essentiel d’améliorer la qualité de l’air intérieur.

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